Témoignages
POMUNI FRANCE
La pomme de terre : ce n’est pas si simple !
A ESQUELBECQ, dans les Flandres maritimes, 95 salariés travaillent chez POMUNI FRANCE. Des tonnes de pommes de terre non lavées entrent par camions entiers… Dès réception, elles sont pesées, calibrées, triées, lavées… Elles ressortiront de POMUNI sous sachets de 500g et 1kg, barquettes de 1 kg, cartons, filets de 5, 10, 15, 20 ou 25 kg pour rejoindre les Grandes Surfaces et des chaînes de restauration. Les références sont nombreuses. De septembre 2011 à mars 2013, un Plan de Prévention de la Pénibilité a été défini. Il est en cours de déploiement.
« Nous travaillons à flux tendu » explique d’emblée madame Amélie Pradelle, responsable QSE (Qualité, Sécurité, Environnement). « Il faut être très réactif. D’où l’existence de pics d’activité ». Même si l’automatisation fait son entrée dans l’usine, les lignes de lavage, triage, calibrage et conditionnement sont essentiellement manuelles. « Le savoir-faire des salariés est unique. La pomme de terre, ce n’est pas si simple que cela !».
Une entreprise qui va de l’avant
Le docteur Blandine Descamps, médecin du travail au CEDEST suit POMUNI et assiste à tous les CHSCT1 . Maryline Pattyn, assistante en santé travail précise : « L’entreprise va de l’avant. En 2007, nous avions réalisé une cartographie de bruit. En 2011 : nous avons réalisé des sonométries et dosimétries de bruit. En 2012-2013 : trois sessions de formation aux bonnes pratiques de manutention2, gestes et postures ».
À partir de Septembre 2011 : étude de chaque métier
Pour madame Amélie Pradelle : « Dès septembre 2011, nous avons mis en place un comité de pilotage constitué de membres du personnel opérationnels, en liaison avec le CHSCT. Au printemps 2012, un cabinet spécialisé en ergonomie, Pygmalion, a réalisé une analyse impartiale de chaque métier. En complément des apports du CEDEST et la CARSAT3 Nord Picardie, un tableau des contraintes observées a été élaboré ».
Septembre 2012 : Questionnaire auprès des salariés, DUER et fiches de prévention
En Septembre 2012, chaque salarié a pu donner, par questionnaire anonyme, sa définition de la pénibilité et les trois facteurs principaux. Résultat : un tableau des contraintes exprimées. Des réunions d’échanges ont eu lieu, en lien avec le CHSCT. Le Document Unique d’Évaluation des Risques a été actualisé lors de la préparation des fiches individuelles de prévention des expositions.
Février 2013 : Elaboration du Plan d’action
À partir de février 2013, des réunions de secteur permettent aux salariés de clarifier chaque item, d’apporter des exemples et de suggérer des solutions. Les risques physiques, environnementaux et organisationnels sont hiérarchisés. A l’été 2013, le plan d’action est finalisé. Les pilotes sont désignés. Le CHSCT l’adopte. Le plan est transmis à la DIRECCTE. Amélie Pradelle conclut : « Dès septembre 2012, de nouvelles machines ont permis de réduire la pénibilité, en évitant des gestes répétitifs… Ce plan est en concordance avec le projet de modernisation, qui est mené à effectif constant ».
Un tableau des contraintes observées, un tableau des contraintes exprimées “
Amélie Pradelle, responsable QSE, POMUNI
Les salariés, une force de proposition
1. Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.
2. Selon les modules PRAP (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique) mis en place sous l’égide de l’INRS (Institut National de Recherche et Sécurité). 3. CARSAT : Caisse d’Assurance Retraite et de Santé au Travail
(Publié dans le N°24 : Expositions aux risques: moins de pénibilité, plus de santé) le 20/11/2013
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