Air intérieur: ÉVITONS DE RESPIRER UN AIR CONFINÉ GRÂCE A LA MESURE DU TAUX EN CO2
Quand nous respirons, nous absorbons de l’oxygène et rejetons du dioxyde de carbone (CO2). La mesure du taux de CO2 présent dans l’air d’une salle de réunion, d’une salle de formation, d’un bureau, ou encore d’un lieu recevant du public, donne donc une évaluation du degré de saturation en air expiré. Le taux de CO2 se mesure en parties par million (ppm) : un ppm correspond à 1 mg/m3 d’air.
Quelques repères
À l’extérieur, la concentration en CO2 se situe normalement entre 350 et 450 ppm. A l’intérieur, on peut trouver facilement des taux de 500 à 800 ppm, en fonction du nombre de personnes présentes, de leurs activités et des caractéristiques du local (surface et volume, étanchéité à l’air extérieur, aération ou ventilation). Attention ! Au-delà de 1 000 ppm des effets toxiques peuvent apparaître : difficulté d’attention, fatigue, nausées.
ERP : ne pas dépasser 800 ppm
Le HCSP (Haut Conseil de la santé publique), dans son avis du 28 avril 2021 (Aération, ventilation et mesure du CO2 dans les ERP) indique que « le taux de renouvellement de l’air peut être approché facilement par la mesure de la concentration en dioxyde de carbone dans l’air à des points et des périodes représentatives en période d’occupation. Une concentration en CO2 supérieure à un seuil de 800 ppm doit conduire dans tous les cas à ne pas occuper la salle et à agir en termes d’aération/renouvellement d’air et/ou de réduction du nombre de personnes admises dans les locaux d’un ERP ».
À propos des détecteurs
Un détecteur de CO2 en continu dans l’air ambiant en continu coûte 100 à 200 €. Il faut privilégier les détecteurs à technologie infra rouge. Les résultats du dosage instantané sont souvent rendus de manière pédagogique. Par exemple : vert = tout va bien ; orange = attention ; rouge = aérez !
Le poids des mots...
Covid or not Covid ?
Comme toute maladie infectieuse, tout repose sur le passage du microbe d’une personne à une autre. On parle alors de contamination : « envahissement d’un organisme vivant ou d’une chose quelconque par des micro-organismes pathogènes » (source : dictionnaire Larousse).
Contaminations aéroportées
La transmission du Sars-CoV-2 se fait par émissions de gouttelettes et aérosols porteurs du virus, lors de la respiration, l’élocution, la toux ou l’éternuement. Les aérosols restent quelques instants en suspension dans l’air ; les gouttelettes retombent de suite sur les surfaces environnantes.
Contaminations manu-portées
La main, en se portant à la bouche ou aux narines, peut recueillir, le cas échéant, des virus et les redéposer là où elle se pose… La survie du virus est alors liée aux conditions de vie du milieu sur lequel il est déposé.
Pas de contaminations par l’environnement
Le virus Sars-CoV-2 ne subsiste pas longtemps sur une surface inerte. De l’ordre de la demi-heure… En fait, en dehors d’un être humain, il se dégrade et disparaît rapidement. Heureusement ! D’autres micro-organismes résistent dans l’environnement… Par exemple, les bactéries du tétanos ou du choléra.
(Publié dans le N°56 : Bureaux, salles de réunion, commerces et restaurants… Du bon, du bon… du bon air !) le 14/10/2021
A PHP Error was encountered
Severity: Notice
Message: Undefined index: navSearchListURL
Filename: frontoffice/mag-detail.php
Line Number: 258
A PHP Error was encountered
Severity: Notice
Message: Undefined index: navURLs
Filename: frontoffice/mag-detail.php
Line Number: 258
A PHP Error was encountered
Severity: Warning
Message: in_array() expects parameter 2 to be array, null given
Filename: frontoffice/mag-detail.php
Line Number: 258