Risques nouveaux et émergents: Regards et points de vue de 45000 européens

1. Une gestion des risques dans 70 % des entreprises

En France, 70 % des répondants disent qu’il existe dans leur entreprise une politique documentée, un système de gestion établi ou un plan d’action sur la santé et la sécurité. Ce taux est supérieur à 90 % dans des pays tels que l’Espagne, le Royaume Uni, la Norvège, la Suède ou la Finlande. Pour évaluer le risque, plus du tiers des entreprises, font appel à des sous-traitants. L’implication des responsables hiérarchiques et la participation des salariés sont des facteurs clés de réussite.

2.Pas de gestion des risques dans 30% des entreprises

Les raisons invoquées pour justifier l’absence de gestion des risques sont l’absence de nécessité compte tenu des risques présents (54%), le manque de compétences en interne (50%), le manque de temps (45%), le manque d’intérêt (40%), le manque de ressources financières (28%). Ces chiffres sont supérieurs dans les petites entreprises… On peut en conclure qu’un accompagnement spécifique leur est nécessaire.

3. Accidents, stress et TMS

Pour 80 % des dirigeants, les accidents représentent une préoccupation importante ou relative. Pour 79 % d’entre eux, c’est le stress. Pour 78 % d’entre, ce sont les TMS. Puis viennent le bruit et les vibrations (61 %), les substances dangereuses (58 %), les violences et menaces de violences (37 %), les brimades et harcèlements (37 %). A noter que les petites entreprises signalent moins de risques. Ceci pose la question de leur niveau de sensibilisation aux risques liés au travail.

(Publié dans le N°10 : Bien au boulot, bien dans ma vie ?) le 15/05/2010

Partager